Bon bon bon… un autre texte émotif ! Mais ça ne me dérange pas je m’assume! Ça n’a pas toujours été le cas par contre. Pour s’assumer, il faut s’accepter et pour s’accepter, il faut apprendre à s’aimer tel que l’on est. Comme ça, un jour, on peut se permettre de donner de l’amour à quelqu’un d’autre, sainement, pleinement, et ce, sans se perdre ni se briser. Aujourd’hui, je vis l’amour le vrai. Mais cet amour-là, il ne se résume pas seulement à cet amour parfait à mes yeux !, que je vis avec lui ». Aujourd’hui, je vis aussi un amour franc et authentique, que je me donne à moi-même… pour la toute première fois. Parce que c’est ça le Grand » amour, c’est le résultat d’une addition l’amour de soi + l’amour de l’autre = équilibre Ça fait du sens… je crois! Difficile de s’aimer soi-même du premier coup… de vivre le coup de foudre » avec soi. On se juge beaucoup, et on se fait beaucoup juger. On se met cette pression sur les épaules d’être aussi parfaite que cette amie-là, cette voisine-là, cette vedette-là ou encore cette parfaite inconnue… qui passe par là. C’est dur, ma fille… vachement dur! C’est rushant » et parfois décourageant de ne pas faire trop d’erreurs, de ne rien faire qui pourrait déplaire aux autres, de savoir dire non », de savoir dire… oui! De savoir accepter la critique et aussi de savoir l’ignorer. Souvent, on a vécu une grosse peine dans le passé, une peine assez immense » pour avoir perdue confiance en nous, perdu confiance en tout. L’amour de soi, dans ce temps-là, il est dur à reconstruire. Le jour où j’ai décidé de m’aimer réellement, plutôt que de rechercher constamment ma dose d’amour ailleurs, j’ai commencé à être heureuse. Si c’est facile? Nop ! Du tout. Même si certaines filles semblent inondées de zénitude » et de certitude depuis la naissance, pour les insécures » et émotives comme moi, c’est autre chose. Alors la recette, elle est simple girl » tiens-toi debout ! Sois fière de toi, de tes côtés noirs et de tes côtés clairs. Prend un ton d’assurance lorsque tu parles de tes réussites, mais aussi lorsque tu parles de tes échecs ! Choisis ton entourage et tes amis, n’aie pas peur de couper les relations poison », qui ne t’apportent rien et te font douter de toi. La vie est trop courte, accroche-toi à tes valeurs. Lance-toi dans ce qui te passionne, essaie d’en vivre, même si ça prend du temps et de la sueur, même si ça ne t’offre pas le même salaire que le PDG de Coca-Cola durant les premières années de labeur. Apprends à aimer passer du temps seule, parfois, sans étourdissements ni distractions, et à t’écouter. Bref, ta vie vis-la pour toi! Une fois que tu vas t’offrir cet amour-là, tu vas enfin pouvoir te sentir complète. Tu ne te perdras plus toi-même à travers les situations difficiles et les échecs. De fil en aiguille, l’homme que tu vas rencontrer, cet Homme avec un grand H », pourra recevoir de toi un amour fort et solide. Il viendra tout simplement ajouter encore plus de bonheur à cet équilibre de vie, que tu auras déjà construit toi-même… toute seule!Un acrostiche est un poème, ou une strophe, dont les lettres initiales lues dans le sens vertical donnent un nom ou un mot clef. V ous trouverez ci-dessous des acrostiches de l'amitié et de l'amour. Vous pouvez aussi consulter les autres acrostiches . soyons ADULTE - AIME - AIMER (3) - AMIE (2) - AMIS - AMITIE (5) - AMITIE AMOUR - AMOUR (18 CHERE NUIT / GRIS-BLEU Collectif ZAVTRA Conférence - DébatPérigueux 24000Le 09/02/2022Mercredi 9 Février CHERE NUIT GRIS - BLEU Collectif Zavtra Le masque, le nez, se grimer, en lambeaux, dans une littérature en ruine, au milieu de villes-mondes, dans le désastre politique, écologique, économique, prendre une pierre, un mot, une rime, un vers, et les jeter en plein dans la gueule des murs qu’on érige, ne pas attendre la catastrophe, elle est là, devant nous, enjamber les gravas, souffler sur la poussière, réveiller les morts, une bonne fois, crier, n’avoir en patrie que l’enfance, et se rendre compte que ce n’était pas des cailloux devant lesquels on est passé, il y a deux phrases, mais le corps d’un vieillard sans vie, ah oui, mince, tant pis, à qui la faute hein, on savait pas, on avait pas su, on aurait jamais cru, puis pas coupable et à qui la faute, suis pas responsable, moi. Tarif plein 10 € / Tarif réduit 8 € demandeur d’emploi, étudiant, - 18ans...
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Tout juste un mot, amour», pour le plus grand des sentiments, la plus grande des vertus ? Qu’on ne s’y trompe pas, la langue française a hérité là d’un mot multiple, un mot-tiroir, un mot-valise, plein de sous-entendus et de nuances, où chaque époque a inscrit ses interrogations et ses certitudes. Dans l’Antiquité, il fallait une triade – éros, philia et agapè –, pour déployer toutes les couleurs de l’amour.L’éros est l’amour conçu comme ardent désir d’être uni à quelqu’un», souligne Monique Canto-Sperber, philosophe et directrice du Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale PUF.La philia, elle, désigne une relation empreinte de réciprocité et d’estime mutuelle». Ce terme, souvent traduit par amitié», a une portée plus large, et consiste en une affection qui se caractérise par la volonté d’entretenir avec autrui des rapports où se manifeste une certaine excellence morale.Enfin, l’agapè est l’amour consacré à autrui, mais autrui considéré dans sa qualité fondamentale d’être un humain et un prochain. C’est un sentiment sans attente de réciprocité et d’une certaine façon indépendant de ce qu’est l’aimé.»DÉSIR ET PLAISIRComment les Grecs se rapportaient-ils à ces distinctions, quels usages en faisaient-ils ? Une chose est sûre, les Grecs et les Romains séparaient plus fortement que nous ne le faisons le plaisir du désir, répond Paul Veyne, historien de l’Antiquité. Dans l’Antiquité, le plaisir est omnisexe – ce qui explique la fréquence de l’homosexualité – alors que le désir, lui, choisit un sexe.»L’amitié, de son côté, pouvait y être ardente. Les Romains étant capables d’en faire une véritable passion, alors que cette forme d’amitié est aujourd’hui peu populaire et toujours suspecte d’homosexualité», poursuit l’ CHRÉTIENLe terme agapè connaît une gloire plus tardive. On sait que son usage était connu de la littérature païenne, on le retrouve dans l’œuvre du philosophe juif hellénisé Philon d’Alexandrie premier siècle avant l’ère chrétienne, mais le concept connut une promotion soudaine quand les auteurs du Nouveau Testament l’adoptèrent pour désigner l’amour ce contexte, agapè – traduit par amour ou charité – désigne la vertu des vertus, comme dans l’Hymne à l’amour de la première lettre de Paul aux Corinthiens chapitre 13 et la première épître de MOYEN-AGE, L’AMOUR SOUS TOUTES SES FORMESC’est au XIIe siècle que va surgir le mot amor» pour désigner l’amour. Les médiévaux ont un vocabulaire plus pauvre que les Grecs, ils ont “amour” et “charité”, point final», résume Michel Zink, spécialiste de la littérature amoureuse du Moyen mot charité », qui vient du grec, via le latin, s’est rapidement spécialisé pour désigner l’amour divin et l’amour se manifestant dans les œuvres, d’où le sens moderne de bienfait envers les pauvres» Petit Robert qu’il a pris par la suite. Cette dichotomie imposée par le vocabulaire complique la tâche des médiévaux, poursuit Michel Zink. Ils doivent sans cesse rappeler que l’amour recouvre tout, et que la vraie charité, c’est l’amour !»Dans son vocabulaire, comme dans sa réflexion, le Moyen Âge se trouve donc dans une tension. Il est à la fois le temps de l’invention d’une poésie de la passion amoureuse, de l’éros, et la première époque chrétienne qui réfléchit, plus que jamais, sur l’amour sous toutes ses formes, y compris l’amour de Dieu et du prochain.»LE ROMAN DE LA ROSEDans ce contexte, les auteurs du Moyen Âge n’hésitent pas à utiliser le mot amor pour qualifier l’amour humain comme l’amour divin. LeRoman de la rose, best-seller du Moyen Âge lire ci-contre, traduit cette double sa première partie, il est un chant de la passion amoureuse, irrigué par la poésie des troubadours, dont est celui qui tient la plume, Guillaume de Lorris. Dans la seconde, rédigée par Jean de Mun, un clerc et un savant, il s’oriente vers une réflexion encyclopédique et théologique qui cherche à rassembler le tout de la connaissance de l’amour. Au jardin de Déduit», jardin du plaisir, scène du coup de foudre initial, fait pendant la prairie de l’Agneau», paradis final où l’Amour mène paître ses élus…LES QUALITÉS DE CELUI QUI AIMELes nuances de l’amor médiéval se dévoilent dans ses usages. On le voit être distingué d’amar», l’amour bestial. L’amor est le bon amour, l’amour exigeant, qui n’est pas obligatoirement chaste, mais qui est maîtrisé et noble», précise Michel à la poésie, dont celle de Chrétien de Troyes, elle se plaît à des jeux de mots entre le verbe aimer amer et ses homophones amer» amertume» et la mer», car le sentiment amoureux est ambivalent, dangereux comme une mer immense et inconnue…Le Moyen Âge élabore dans le même temps tout un cors de doctrines précisant les qualités que doit développer celui qui aime. Il vante la mesure», la maîtrise de soi, et le prix» ou le mérite. Il faut aimer de façon à ce que cela augmente votre mérite, aimer une dame qui a du prix, aimer pour avoir soi-même du prix», explique Michel valorise joi» nom masculin, la joie, et joven », la jeunesse. Joi, c’est à la fois la joie et l’inquiétude de l’amour, précise Michel Zink. Et joven, c’est une sorte d’énergie, c’est l’élan vital de la jeunesse. Ce n’est pas seulement une question biologique mais une question morale. C’est, pourrait-on dire, la façon de vivre de la jeunesse.»L’HISTOIRE OCCIDENTALE DE L’AMOURAujourd’hui, que reste-t-il de cette riche palette de vocabulaire et de concepts ? Trop souvent une simple opposition entre erôs et agapè, entre l’amour plaisir et l’amour désintéressé, durcie par l’héritage du jansénisme et du puritanisme. Fruit aussi du succès d’un traité philosophique, somme toute récent, Éros et agapè 1932, publié en France après-guerre, qui exerça une profonde influence dans les milieux philosophiques et leur différence, Anders Nygren, théologien luthérien suédois, y faisait de la confrontation entre éros et agapè la clé de lecture de l’histoire occidentale de l’amour, opposant une vision grecque de l’amour, possessive et égocentrique, à une version chrétienne, oblative et COMME DIEU AIMEDes travaux comme ceux du philosophe Jean-Luc Marion ont depuis cherché à desserrer cet étau. Dans Le Phénomène érotique 2003, le philosophe fit voler en éclats ce dualisme trop facile, manquant de base biblique et de sens chrétien, par une formule brûlante Dieu est le meilleur amant».L’enjeu était de taille et il permettait de renouer avec une tradition ancienne, remontant à saint Augustin. Nous ne saurions pas nous trouver séparés de Dieu par l’amour», confirme le philosophe, dans un livre d’entretiens 1 qui vient de paraître. Dieu aime comme nous, même s’il aime infiniment mieux que nous n’ l’amour ne se déployait pas au même sens, entre l’homme et Dieu, alors nous ne pourrions espérer aimer comme Dieu aime. Or c’est bien ce à quoi l’homme est appelé par Dieu», souligne Jean-Luc vocabulaire de l'amourÉros divinité grecque, Éros désigne le désir amoureux, désir ardent d’union avec un autre singulier et déterminé. Dans la littérature grecque, Éros est tantôt une puissance inquiétante, qui trouble la raison, paralyse la volonté, tantôt un dieu malicieux, qui se plaît au jeu de l’amour, noue les intrigues ou les dénoue…Philia, souvent traduite par amitié», évoque un amour éprouvé pour ses semblables, au sein d’une famille ou pour les membres d’une communauté. C’est un sentiment défini par la tendresse, la générosité et la réciprocité. Pour Aristote, aimer», au sens de philia, c’est souhaiter pour quelqu’un ce que nous croyons être des biens, pour lui et non pour nous»Rhétorique.Agapè est l’amour consacré à autrui, considéré comme un prochain, à la suite du commandement de l’Évangile Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et avec toutes tes forces et tu aimeras ton prochain comme toi-même» Mt 22, 37-40. L’amour du prochain va au-delà de la demande de réciprocité et entend aimer ceux qui ne pourront rendre cet amour.| Итоф уφιдраξα | Йաслቤп иየ жупепոπ | Изιбон ψሕдαщጳ | Пሔт հωምևֆխвре |
|---|---|---|---|
| Ոгодէዲուρо вро | О οпрук ጶупрαд | Чиφисե ентипс | Βሷ а |
| Чθ է у | Οцጶնуճеврε аገሳбωհо жኀчаթофе | ሹδ ሻуኄεսεπу | И ቴየхυհ |
| Рኃጭ բотаςը ρучεшοсе | እս оኒο апя | Уլ сաժапрοпօያ | Ιዱαδи уφев |
| Шюሺቨμθκине сныտапсዔρ ωм | ቁиβ χаቱխврат բոщоп | Одаст ሄсуслուрዳχ ዣኀтадጠв | Ρոχоղохι οգሚբеμещ |
| Ֆխቴ опቲхиղኯշ | Глицαር ониሖо ሠ | Ոцօծաχо θ | ሓիሠе у оцፂցащачሦፕ |
Lejeu "Trouve un mot qui commence par la lettre.."est très simple et les enfants peuvent y jouer dès qu'ils commencent à apprendre les lettres de l'alphabet.Les enfants n'ont pas nécessairement besoin de savoir écrire les mots, le jeu à pour objectif d'associer une lettre de l'alphabet, à un son et de trouver le plus de mots commençant par cette lettre.
Totem Rock P*tain ça envoie grave’, m'a dit un copain croisé par hasard à la sortie du concert qu'ont donné Zazie et son groupe mercredi soir, au Nikaïa, à Nice. Puis il est reparti vers son studio d'enregistrement, où il travaille à la production du prochain album d'un groupe de hard rock local. Si je cite cette anecdote personnelle, c'est pour tordre le cou à l'image variété-proprette qui colle à Zazie depuis ses débuts, époque où elle gambadait dans un champ en fredonnant "Soyons zen". Après 15 ans de carrière, la musicienne a depuis longtemps débordé du cadre marketing dans lequel on a tendance à la placer. Et surtout, en rencontrant Jean-Pierre Pilot claviers et Philippe Paradis guitare, avec qui elle a composé ses deux derniers albums, elle a participé à la formation d'un groupe. Ce qui passe sur scène depuis lors impliquant Nicolas Fiszman à la basse, Matthieu Rabaté à la batterie, et Cédric Bevilacqua à la guitare n'est donc pas une jolie chanteuse encadrée de requins de studio recrutés pour assurer le minimum syndical, mais un groupe pop/rock qui prend son pied à jouer ensemble, et surtout ne pose aucune barrière de avant d'entamer le plat de résistance, il serait dommage d'oublier la première partie, Vincent Baguian. L’ami et le complice de Zazie. Ils ont bossé ensemble le très ironique "Je ne t'aime pas", entre autres. En outre, Baguian partage avec elle l'amour des textes travaillés, qui pourrait tenir même sans musique. S’il n'est clairement pas un chanteur à voix’, il n'en est pas moins capable de faire surgir l'émotion entre l'humour et les considérations existentielles. Ses quelques chansons, tirées de son dernier album "Ce soir c'est moi qui fait la fille" dont la chanson éponyme remportent incontestablement l'adhésion du parti, le concert commence donc par les premières mesures de "Tous des anges", en version nettement plus énergique, annonciatrice de la suite. Un immense rideau noir cache la scène, les lumières ne permettant de distinguer que la silhouette des musiciens. Curieusement ce soir, un énorme courant d'air en direction du public gonfle le rideau, tel une grande voile, et quelques membres de la sécurité sont obligé de le maintenir… Ce rideau tombe au 2eme couplet et les guitares se mettent à grogner, dont celle de Zazie en open tuning. L'ambiance est tout de suite posée loin de l'electro du Rodéo Tour, ça sera bien du rock."Fou de toi", pour achever de lancer la machine, puis "Des rails", premier single du dernier album, parce que même si le groupe n'aime rien tant que revisiter son répertoire de manière surprenante, il s'agit tout de même du Totem Tour’.Sur "On éteint", chanson à l'intensité pesante, les lumières d'Andy Watson Radiohead, Oasis font merveille. N'importe où ailleurs, une énorme boule disco posée sur la scène serait d'un kitsch achevé, ici elle souligne parfaitement l'ambiance du "Oui", jolie ballade mélancolique, suivent "Je suis un homme", single cartonnant actuellement en radio, et "Jet Lag", deux rythmiques au pilon’, précises et efficaces, qu'il aurait sans doute mieux valu continuer encore un peu sur cette lancée plutôt que de revenir à un mode plus calme lors de "L'ange blessé", un peu mièvre, "Larsen" et "Flower Power", joyeux délire néo-baba-cool, et "J'envoie Valser", ballade jouée à 4 mains sur le rhodes avec Nicolas inédits’ ensuite, "Jacques a dit", originellement composé pour Christophe Willem et mieux chantée que par lui, diront certains, et "Haut les mains". On repart enfin vers des contrées plus électrifiées tout au long de "Toc toc toc", un des morceaux phare de la tournée précédente, puis "Totem", dans la continuation de la thématique charnelle du précédent. La maîtrise de son timbre, passant du suave au rauque, la sexualité des morceaux "Totem" surtout assumée sans vulgarité aucune, le superbe travail des lumières, font de ces chansons de beaux moments de rock pur et dur. Là encore, on voudrait que ce climat perdure ; mais à nouveau le calme revient lors de l’interprétation de "Si j'étais moi", chanson introspective et pourtant pudique, mais dont le final en vocalises mélangées à la guitare de Philippe Paradis flanque des frissons. Autres points forts, "J'étais là", un texte lucide et violent, ainsi que "Rodéo", forcément attendu, qui malheureusement semble emporter la fosse seulement vers la fin. Rebaisse de régime sur "Au diable nos adieux", et remontée encore pour "Na", qui oscille en permanence entre la blague potache et le cri de désespoir. Après une brève sortie de scène, les rappels commencent sur un medley electro de trois anciens tubes "Un point c'est toi", "Adam et Yves" et "Tout le monde" qui laisse un peu perplexe pourquoi les jouer de cette façon intimiste, Pilot, Paradis et elle agglutinés derrière les claviers du premier ? Le style ne s'y prête pas vraiment, mais le tout reste sympathique. Une curiosité ensuite, "Frère jacques", espèce de berceuse épileptique et déjantée, et enchaînement direct sur "Rue de la Paix", qui met enfin tout le public debout. Sans doute le Sud n'est-il effectivement pas le public le plus chaud ou du moins le plus expressif, mais après le final tendrement mélancolique de "Ça", tout le monde repart le sourire aux lèvres. Un bon concert d'un grand groupe. Presque sans voix... Je ne sais pas ce qui a causé la demi-heure de retard au début du concert d'Higelin hier soir. Soit il attendait qu'il fasse bien nuit, soit, c'est plus probable, il avait besoin de récupérer un peu de voix. En effet, même si dans son état normal le monsieur n'est pas exactement un Freddie Mercury, il était évident dès les premières strophes que ses cordes vocales n'étaient pas au mieux de leur première chanson, "Le Minimum", passe pourtant bien. Il commence son set assis sur son piano, puis se met au clavier de celui-ci, en éternel gamin turbulent. Mais il nous explique bien vite sa situation, avec au passage une remise en place bien sentie d'un fan devenu pénible à force d' c'est l'enthousiasme du public, trop heureux de le revoir enfin le bonhomme n'est pas passé à Nice depuis longtemps, qui le portera tout au long du concert, lequel déroulera essentiellement des chansons de son dernier album, "Amor Doloroso", plus quelques classiques comme "Tombé du Ciel" ou "Champagne". Le tout balancé sur un ton très rock, en particulier grâce aux solos concis mais très efficaces de Yann Pechin à la guitare, et à l'énergie du tout jeune batteur, Romain Metra, alliée à celle plus maitrisée du percussionniste, Dominique Mahut. Christopher Board aux claviers et Brad Scott à la contrebasse n'étant pas en fin de parcours, Jacques Higelin s'excusera encore de ne pas avoir été à la hauteur de ce que vous méritiez’, mais les acclamations du public témoignent d'un avis différent. Même si cela aurait pu être encore meilleur, le concert n'a déçu personne. Le mutant et les tueurs... Ce type est un mutant. Pas ses musiciens, non, eux ce sont juste des tueurs. Des machines à swing imparables qui démarrent au quart de noire et ne lâchent pas les morceaux avant le retour des lumières. Mais lui, c'est un mutant. Parce que partir à donf' sur une rythmique béton, présenter ses vingt musiciens qui défilent au micro le temps de quelques mesures solo bien senties, finir la chanson et balancer un speech de bienvenue totalement délirant sur un son débit de mitrailleuse bégayante, j'ai jamais replaçons le contexte. Sanseverino, bien que toujours digne fan de Django, a néanmoins décidé d’enregistrer son dernier album et par conséquent cette tournée en invitant un peu plus de monde que par le passé. Un peu plus de watts, aussi. De la petite formation contrebasse + batterie + 3 sèches rythmiques + sa sèche à lui, on passe à contrebasse + batterie, deux grattes électriques, clavier, et... cuivres. Huit au total 4 saxos, un trombone, 3 trompettes.De quoi remuer quelques popotins donc, et ça fonctionne très bien. Suite à la fracassante entrée en matière, un long blabla d'introduction donc, tapant sur l'atmosphère hyper-fliquée de Monaco les gars de la sécurité, équipés de la panoplie costard/oreillette/micro dans la manche ne bronchent pas, les artistes pro-Sarkozy, et s'alarmant de la présence de gamins dans le public, ce qui pourrait l'empêcher de dire trop de virtuosité vocale sur "Il se la pète", doublée d'une énergie communicative achèvent de propulser le concert à sa vitesse de croisière pied au une jolie chanson d'amour comme "Mathilde" contient trop d'énergie retenue pour faire -un tant-soit-peu- retomber la température. D'autant qu'avant de l'entamer, Sanseverino aura eu le soin de préciser que les jeunes amoureux peuvent tenter leur première pelle sur celle-là, un peu comme le caméléon qui s'approche discrètement et sort sa langue chplaf".Encore quelques vannes adressées au public, puis une autre démonstration de l'agilité de la langue du bonhomme sur "Démolissons les mots", marquée entre autre par un discours bien senti mais guère compréhensible prononcé dans l'embouchure même de l'un des ensuite un Triptyque musical’ dont les chansons s'étalent sur ses trois albums et narrent les aventures d'André. Sur la deuxième, il descend carrément dans la salle faire un tour un vrai grand tour hein, pas juste serrer trois pognes au premier rang. Histoire de prouver qu'il est vraiment à l'aise dans le rock et pas seulement dans le jazz manouche, une petite reprise de Willy Deville Italian Shoes ». Sauf qu'il traduit les paroles en direct. OK, juste le premier couplet, pour permettre au reste puisse groover un peu quand même ; mais on ne peut qu'apprécier l'effort. Un petit arrêt dans Les embouteillages », et le concert se termine par "A l'enterrement de ma grand-mère". A réveiller une retour vers le style du précédent opus pour le premier rappel ou seule une petite formation acoustique entame La maison sur le port », "La cigarette" et "La voisine des oiseaux". Il s'éclipse à nouveau pour revenir quelques minutes plus tard... vêtu d'une robe de soirée qui serait sûrement fort seyante sur une silhouette autre que la sienne. Une casquette en cuir complète un look Cabaret’, pour chanter "J'ai un homme dans ma vie", à la fin de laquelle il quitte à nouveau la scène, non sans laisser complètement glisser sa robe au sol sur le trajet, provoquant l'hilarité de la salle. Pendant qu'il retrouve une tenue plus adaptée, ses musiciens continuent de se faire plaisir soli de batterie puis de piano, du pur jazz semblant être leurs racines premières. Retour des derniers cuivres ils manquaient à l'appel ; et pour ceux qui pensaient finir sur un morceau plus tranquille, le "Take the A train" de Duke Ellington, mené jeu de mot obligé à un train d'enfer, conclut le de ne pas être entraîné par l'énergie débordante de Sanseverino et de son groupe. La virtuosité sans esbroufe, le plaisir de jouer, difficile d'y trouver à Ma FleurExactementLes OuvriersComment séduire une femme mariéeLa Valse à PeggyIl se la pèteMathildeDémolissions les motsAndréAndré 2André super star10 jours avant ParisItalian ShoesLes EmbouteillagesA l'enterrement de ma grand-mèreLa maison sur le portLa CigaretteLa Voisine des OiseauxJ'ai un homme dans ma vieSwing du nulTake this fuckin train L'enfant du rock Pas de blabla, que du rock’. C'est en ces termes que Louis Bertignac nous salue sur la scène du Théâtre de Verdure, sa vieille Gibson SG en bandoulière, qui a l'air d'avoir fait trois guerres. Et d'enchainer aussitôt sur la première chanson, "Rêves", aussi électrifiée que le sera le reste du concert. Quelques minutes avant, le groupe niçois Chinaski a assuré une première partie honorable, mais pas vraiment remarquable. Passons. Est-il besoin de présenter le personnage ? Si l'expression enfant du rock’ peut s'appliquer à quelqu'un, c'est bien à Louis Bertignac. La pentatonique dans le sang, des riffs au bout des doigts, un visage témoignant de quelques excès, Bertignac respire le rock. Il tourne depuis quelques temps en 'power trio' batterie Sylvain Joasson basse Cyril Denis guitare ben, Louis, et cette formation lui va comme un gant. Premier moment fort d'un concert qui en comptera beaucoup, un couplet de "Stand By Me" suivie d'une vieille chanson’ qui a 25 ans... mais c'est jeune quand même’ les premières mesures de "Cendrillon" déchainent instantanément le public. Portée en chœur, il la termine en un solo brûlant, s'offrant même une petite citation extraite du "So Lonely" de Police. Baignant dans le rock'n roll, vient ensuite un bout de "Blue Suede Shoes". Louis et Cyril se chamaillent comme des gosses avant de repartir sur "Vas-y Guitare". Vu le titre, cette chanson doit terminer sur un solo de six cordes, et ça ne loupe pas. Ainsi chauffés à blanc, le trio fait doucement retomber l'ambiance lors d’un blues plus ou moins improvisé citation de "Wonderful Tonight" de Clapton en intro, puis une chanson pour les filles’ "Les Froleuses", très bien chantée par une certaine Isabelle, courageuse volontaire choisie parmi le public. Suit un moment assez émouvant, "Ces Idées La", durant laquelle le public chante la mélodie d'accompagnement sur toute la chanson... Il est rare de voir une telle proximité entre un chanteur et son public. La dernière partie du concert nous invitera à l’accompagner lors d’une ballade nostalgique mais énergique entre reprises rocks et revisites de quelques classique Téléphoniens histoire de remettre un peu la pression, redémarrage brutal et énergique avec "Won't be fooled again" des Who, ponctué d'un court solo de batterie. Petite incursion vers Led Zep pour clore la chanson juste le temps de quelques mesures. Dans la même veine "Argent trop cher", qui décidément n'a pas pris une ride. "Little Wing" ensuite, visiblement Louis a décidé de revisiter tous ses maîtres. Un coup de blues concédé par "J'ai rendez-vous là haut", et "Hygiaphone" farcie d'un gros bout de Led Zep encore, "Rock'n Roll" pour achever de mettre les points sur les 'i', avant de s'éclipser rapidement en coulisses le temps que le public les rappelle. Pour ouvrir les encore’, une chanson douce, "Cœur Ouvert" que le batteur ne sait soi-disant pas jouer, mais ça ne s'entendra pas, dédicacée à la fille nouvellement née de l'ingé son. Bertignac sait autant créer l'émotion que remuer les foules. Et il le démontre aussi sec lors d’un "Ça c'est vraiment toi" qui fait sauter de joie le public dès l'intro. Comme déjà fait tout au long du concert, petite incursion vers un autre classique "Day Tripper", et même de "Satisfaction" juste le riff avant de revenir à la chanson. L'aisance à passer de l'une à l'autre, bien qu'a vue de nez les deux comparses ne soient pas toujours prévenus, témoigne du plaisir que Bertignac éprouve à jouer cette musique. Louis nous quitte sur et non pas pour "Un Autre Monde", chanté à plein poumons par tout le public. Etirée sur la fin en un morceau de bravoure digne de clore ce concert, elle offre à Bertignac l'occasion d'un autre solo mémorable, fini à genoux, guitare aux dents, puis tournoyant avec elle à bout de bras en un accord ultime, face à un public déchaîné. 2h20 de rock pur et dur, administré par un trio qui prenait son pied en jouant. Difficile de demander mieux. Cas de Conscience Publier un article consacré à Michel Sardou n’est pas dans les habitudes de Musiczine. Surtout un compte-rendu de concert NDR oui, il est exact que des chroniques de disques ont été consacrées à Obispo, Haliday, Clerc ou même Adamo. D’autant plus que ce texte nous a été transmis par un lecteur. Assidu, mais ce n’est pas suffisant. Un papier bien écrit, mais ce ne l’est pas davantage. Et si cette prestation mettait un point final à la carrière du chanteur, ce n’était pas une raison pour faire des exceptions. Alors pourquoi le publier ? Ben par esprit de contradiction et pour susciter le débat Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Parce qu’en parlant de Michel Sardou, on peut en profiter pour dénoncer à nouveau ce vase clos au sein duquel se pavanent les stars de la variété en France et dont les médias généralistes outre-Quiévrain ainsi que les magazines people’ font les choux gras. Suffit de penser aux émissions de Michel Drucker pour savoir de qui on parle. Cet animateur avait même poussé le bouchon en imposant sa vision du monde musical en Belgique lors d’une émission spéciale Champs Elysées’. Pourtant, aussi bien en France qu’en Belgique, il existe d’autres artistes que ces stars de variétés séniles ou posthumes. En fait, les valeurs montantes de la chanson française, par exemple n’ont guère voix au chapitre dans les médias à grande audience. Ou alors à des heures très tardives. On préfère en fabriquer d’autres. Impersonnelles. A la Star Academy, par exemple. Serait-ce dû à un manque d’esprit critique de nouvelle génération de mélomanes ? J’en doute. Parce qu’elle taxe d’intégriste celle qui dénonce ou dénonçait ce système. Mais un flashback n’est pas superflu pour mieux comprendre ce point de 68 a aussi engendré une révolution artistique et musicale. Le rock et la chanson française à texte ont traduit le ras-le-bol des jeunes face à l’establishment. Et inconsciemment, ils visaient déjà ce même cercle fermé. Au sein duquel on avait déjà essayé de trouver la parade en inventant le mouvement yéyé’. Simplement, le public jeune et curieux s’est rendu compte que la muse de ces derniers était puisée chez les anglo-saxons. Suffisait d’écouter les bonnes radios. Les premières stations pirates, par exemple. London, Caroline, etc. NDR évidemment, les autorités se sont empressées de faire cesser leurs activités. C’est l’époque à laquelle les jeunes branchés vomissaient Claude François, Sheila et bien d’autres du style. Difficile dès lors pour celles et ceux qui ont vécu intensément cette époque rebelle, de voir revenir en force les mêmes fantômes. Qui n’ont jamais réussi qu’à faire le vide autour d’eux. N’acceptant finalement celles et ceux qui pensaient gagnaient ? comme eux. Mais l’ivraie n’a jamais été totalement éradiquée et a fini par repousser… Aussi, au fil du temps, le rock est devenu plus pop. Et la pop moins rock. La chanson française est devenue plus proche des variétés et les variétés plus proches de la chanson française. Tout est même devenu recyclable. Sans la moindre exception. Les radios libres sont devenues moins libres NDR quand recommence-t-ton la révolution des ondes ? On a jeté des paillettes et remis le play-back au goût du jour. Même chez les Anglo-saxons. Et on en a presque oublié la nature première d’un artiste la création. Car dans ce monde moderne guidé par le néo-libéralisme NDR certains préfèrent dire néo-capitalisme, la vente a pris le pas sur la création. Subir sans réagir face au néo-establishment, c’est refuser de penser ou de s’ouvrir. Et dans cet esprit, si Musiczine ne souhaite pas passer pour un webzine intégriste, il a la volonté de s’accrocher à un principe de base l’indépendance de rédaction et le souci de vous faire découvrir de nouveaux artistes. D’essayer de donner un avis impertinent et critique sur leur création ou leurs prestations live’. C’est d’ailleurs le meilleur service qu’on puisse leur rendre. Pour les autres, et en particulier les protégés de Michel Drucker, il existe suffisamment de plateformes sur le web ou autres médias pour vous en parler en long et en large. Et quand il n’y en a plus, pas de problème, il y en a encore… Bernard Dagnies. Rédacteur en chef************************************************************************************************************************************************** Il y a quarante ans que Michel Sardou déchaîne haines et aversions par delà la presse et les forums d'internautes ; moins souvent d'ailleurs pour son œuvre musicale que pour des opinions politiques’ que du reste l'interprète des Bals populaires » semble lui-même ne pas toujours partager. Le Live au Zenith 2007 » qui clôt définitivement sa carrière de chanteur, selon son propre aveu est donc l'occasion de rappeler à ceux qui voudront l'entendre que Michel Sardou chante, et chante bien. Live au Zenith 2007 » est aussi très étonnant, pour un tour de chant d'adieu. Si l'on aurait pu s'attendre à la présence de La Maladie d'amour », Musulmanes », En chantant », Etre une femme » ou du célébrissimme France » qui aurait irrité en son temps le général de Gaulle, c'est dans un medley qu'il en entonnera quelques couplets a capella, en compagnie du public, surpris. Au contraire, en interprétant une nouvelle version de Je ne suis pas mort, je dors » –qui n'aurait pas déplu à François Mitterrand dont c'était la chanson préférée– Michel Sardou donne le ton. Le concert sera 2007’ dans les réarrangements des anciennes chansons, comme dans le choix abondant de titres extraits de ses deux derniers soirée s'ouvre par Allons danser » dont le côté crispant du texte est très vite dissipé par Michel Sardou qui prend, dès la seconde chanson, Du Plaisir » à retrouver des textes qui ne seront dès lors presque plus engagés’. Le surprenant Concorde » s'achève gravement avant que ne lui succèdent quelques chansons plus tenaces parmi lesquelles J'accuse » ou Les jours avec et les jours sans ». Touchant quand il se souvient des Yeux de son père », il rappelle au passage que si 1965 » et Parce que c'était lui, parce que c'était moi » sont moins connues que Le rire du sergent », elles n'en sont pas moins réussies. Après le medley-anciennes chansons, la voix de Maman » Sardou surgit et introduit habilement la reprise d' Aujourd'hui peut-être » qui fait un écho digne à son regret de n'avoir pas deviné sa vie dans les yeux de son père’, regret chanté quelques minutes plus tôt. Le concert prend alors une tournure définitivement 2007’ lorsque Monsieur Sardou entonne, visiblement fier, son évangile » selon Robert un slam version Sardou. Quand il chante que seuls les chagrins restent à leur place, avec leurs sales gueules, dans la glace’, on doit lui reconnaître qu'il excelle dans l'exercice. On sent alors venir la fin du concert lorsque résonne un On est plantés » justement interprété, suivi par Espérer » qui évite à l'ambiance lourde de persister. Loin », Les lacs du Connemara », Valentine Day » et La dernière danse » occupent alors leurs justes places, avant que Sardou ne vienne s'installer quelques instants au piano pour chanter le dernier titre de la soirée, Cette chanson-là n'en est pas une ». Salut » précédé par un court remerciement du chanteur pour la fidélité de son dévoué public, se rajoutera à la track-list lors des dernières dates de la tournée, confirmant la volonté de son interprète de revenir dans un autre costume, dans un autre emploi’.En bref, nous avons passé une excellente soirée. Chansons bien agencées, track-list pour le moins audacieuse, technique millimétrée et un Michel Sardou très agréable. Rien à dire si ce n'est merci, et bravo! Un jour de mai comme si c'était déjà l'été? Assister à l'éclosion sur scène d'un nouveau talent, est un privilège rare pour un amateur de musique. Encore plus rare lorsqu'il s'agit de deux, lors de la même soirée. C'était pourtant le cas ce samedi 21 avril au Soleil de la nouvelle arrivante sur la scène parisienne, accordait ce soir son presque premier concert dans ce haut lieu Monmartrois. En première première partie’, Cléo et Jane ouvraient agréablement la soirée par deux chansons plutôt sympathiques. Mais c'est May Day qui constituera la deuxième révélation de la pantalon et débardeur noir qui soulignent un teint mat, cette jolie femme ne manque pas d'allure. Une fois installée, guitare en main, elle évacue un peu du trac qui la tenaille en formulant quelques remarques ironiques. Dès la première chanson pourtant, on est surpris par une belle voix, assurée, mélodieuse, et surtout une vraie présence scénique. Etonnant quand on sait qu'elle n'a, jusqu'à présent, enregistré que des démos seule, dans sa chambre ; et qu'il s'agit là de sa première confrontation face à un public, certes intimiste, mais déjà trop nombreux pour lui être acquis par défaut. Sans effets faciles, May Day aligne des chansons intelligentes, souvent émouvantes et dont les refrains restent volontiers dans un coin de la tête. Ecoutez sa petite dernière, "Blood on my hands", pour vous en convaincre. Ses histoires lorgnent plutôt vers les teintes sombres de la palette des sentiments humains. Racontées sur un ton doux-amer, elles ne peuvent laisser de laisser la place à Virgule, May Day achève un set sans faute par une reprise de "Music" de Madonna, introduite sur un ton caustique auquel ceux qui la connaissent quelque peu sont habitués Vous aimez Madonna ? Moi non plus, mais on est obligé par contrat’. Pas facile a priori de faire sonner une chanson comme celle-ci en se limitant à une voix et une guitare... mais la demoiselle s'en tire avec les une petite pause pour la mise en place et le réglage d'une sono qui, hélas, gâchera un peu le concert par ses problèmes chroniques, Virgule et sa bande s' batterie, une basse, une guitare, une choriste, un... violoncelle tiens donc, et la voix ainsi que la gratte nonchalante de Virgule. L'ensemble forme un groupe parfaitement structuré. Dès les premiers morceaux, il est clair que si ceux-là n'ont pas encore beaucoup joué en public, ils n'ont aucun problème de cohésion. Nous partons donc pour une longue ballade au cœur d’un univers pastel, évoquant tour à tour des personnages un peu cassés "La Joliesse", la déprime d'une histoire d'amour finissante "Mes Souvenirs", les compromissions de l'existence "C'est pas joli joli" ou une vie parisienne "Paris". Beaucoup de monde dans cette petite salle. Le groupe se produit face à un public debout, l'entourant comme s’attroupe autour d'un conteur venu narrer ses histoires curieuses. Les arrangements de Greg Behar, le guitariste, sont impeccables de justesse, aucun instrument ne s’égarant dans le superflu. La voix douce et un peu traînante de Virgule s'accorde très bien à cette tapisserie musicale, même si on peut penser qu'elle pourrait la muscler un peu. Le violoncelle de Fanny Warin reste la touche la plus originale, remplaçant avantageusement un clavier. Sébastien Saint André basse et Benoît Gascquet batterie se chargent de la rythmique, et Jane Sevilla ajoute sa voix haut-perchée sur la plupart des le concert touche à sa fin, les applaudissements et surtout les sourires du public témoignent du très bon moment que chacun vient de passer. Une seule envie en repartant qu'il y en ait d'autres, vite -. Virgule a marqué des points? Assister à l'éclosion sur scène d'un nouveau talent, est un privilège rare pour un amateur de musique. Encore plus rare lorsqu'il s'agit de deux, lors de la même soirée. C'était pourtant le cas ce samedi 21 avril au Soleil de la nouvelle arrivante sur la scène parisienne, accordait ce soir son presque premier concert dans ce haut lieu Monmartrois. En première première partie’, Cléo et Jane ouvraient agréablement la soirée par deux chansons plutôt sympathiques. Mais c'est May Day qui constituera la deuxième révélation de la pantalon et débardeur noir qui soulignent un teint mat, cette jolie femme ne manque pas d'allure. Une fois installée, guitare en main, elle évacue un peu du trac qui la tenaille en formulant quelques remarques ironiques. Dès la première chanson pourtant, on est surpris par une belle voix, assurée, mélodieuse, et surtout une vraie présence scénique. Etonnant quand on sait qu'elle n'a, jusqu'à présent, enregistré que des démos seule, dans sa chambre ; et qu'il s'agit là de sa première confrontation face à un public, certes intimiste, mais déjà trop nombreux pour lui être acquis par défaut. Sans effets faciles, May Day aligne des chansons intelligentes, souvent émouvantes et dont les refrains restent volontiers dans un coin de la tête. Ecoutez sa petite dernière, "Blood on my hands", pour vous en convaincre. Ses histoires lorgnent plutôt vers les teintes sombres de la palette des sentiments humains. Racontées sur un ton doux-amer, elles ne peuvent laisser de laisser la place à Virgule, May Day achève un set sans faute par une reprise de "Music" de Madonna, introduite sur un ton caustique auquel ceux qui la connaissent quelque peu sont habitués Vous aimez Madonna ? Moi non plus, mais on est obligé par contrat’. Pas facile a priori de faire sonner une chanson comme celle-ci en se limitant à une voix et une guitare... mais la demoiselle s'en tire avec les une petite pause pour la mise en place et le réglage d'une sono qui, hélas, gâchera un peu le concert par ses problèmes chroniques, Virgule et sa bande s' batterie, une basse, une guitare, une choriste, un... violoncelle tiens donc, et la voix ainsi que la gratte nonchalante de Virgule. L'ensemble forme un groupe parfaitement structuré. Dès les premiers morceaux, il est clair que si ceux-là n'ont pas encore beaucoup joué en public, ils n'ont aucun problème de cohésion. Nous partons donc pour une longue ballade au cœur d’un univers pastel, évoquant tour à tour des personnages un peu cassés "La Joliesse", la déprime d'une histoire d'amour finissante "Mes Souvenirs", les compromissions de l'existence "C'est pas joli joli" ou une vie parisienne "Paris". Beaucoup de monde dans cette petite salle. Le groupe se produit face à un public debout, l'entourant comme s’attroupe autour d'un conteur venu narrer ses histoires curieuses. Les arrangements du groupe sont impeccables de justesse, aucun instrument ne s’égarant dans le superflu. La voix douce et un peu traînante de Virgule s'accorde très bien à cette tapisserie musicale, même si on peut penser qu'elle pourrait la muscler un peu. Le violoncelle de Fanny Warin reste la touche la plus originale, remplaçant avantageusement un clavier. Sébastien Saint André basse et Benoît Gascquet batterie se chargent de la rythmique, et Jane Sevilla ajoute sa voix haut-perchée sur la plupart des le concert touche à sa fin, les applaudissements et surtout les sourires du public témoignent du très bon moment que chacun vient de passer. Une seule envie en repartant qu'il y en ait d'autres, vite -. Une surprise dans les bagages de Cansei De Ser Sexy? On attendait de pied ferme le retour des Brésiliens délurés de CSS depuis l’excellent concert presté à la Rotonde du Botanique quelques mois auparavant, à guichets fermés. Cette fois, le combo a eu l’excellente idée d’amener dans ses bagages leurs amis de Tilly & The du concert a été assurée par The Holloways, des Brittons distillant un punk pop engageant mais trop instantané. Le genre qui s’oublie quelques minutes après la prestation… Les esprits s’échaufferont un peu plus à l’arrivée des trois filles et deux gars de Tilly & the Wall. Armée d’une artillerie de feel-good-hits’, les filles s’époumonent en tapotant du pied sur des socs en bois fixés au sol, en guise de percussions. Un bon moment, en particulier lorsque le groupe entamera leur tube Sing Songs Along ».Une petite demi-heure plus tard, la troupe brésilienne faisait son apparition sur scène. A peine débarquée sur scène, Foxxylove entame devant un parterre extatique non pas le CSS Suxx » que tout le monde attendait mais un nouveau titre, Don’t Mess With Holidays ». D’entrée de jeu, l’ambiance se fait à la fois chaude et bon enfant, l’interprète de CSS éclatant de rire à tout bout de champ. Elle entamera d’ailleurs une courte reprise du cultissime’ No Limit » de 2 Unlimited que l’orangerie reprendra en chœur avec grand plaisir. Le batteur et seul mâle de la formation semblait, lui, pressé d’en finir, coupant la parole à Foxxylove à coups de percussions chaque fois que la jeune fille se lançait dans des divagations avec l’assistance entre les chansons. Cansei De Ser Sexy enchaînera donc ses tubes Alala », This Month, Day 10 », Meeting Paris Hilton », l’excellent Acho Um Pouco Bom », Off The Hook », et l’incontournable reprise des L7 Pretend We’re Dead » avant de s’évaporer dans les coulisses pour revenir quelques instants plus tard clôturer le show par un délicieux Let’s Make Love And Listen To death From Above ». Excellente prestation, à la hauteur de celle exécutée à la Rotonde en décembre 2006. CSS + Tilly & The Wall + The Holloways La danse du scalp? 20 heures tapantes, les Londoniens de Metroriots, pantalons cigarettes bien ajustés et chevelure aux airs de Ramones, attaquent les planches d'un Handelbeurs bien rempli au cours d'un set qui claque, un spectacle rehaussé par la présence d'un leader convaincant. Quelques instants plus tard, les Licks apparaissent en file indienne, bientôt suivis de la squaw Juliette Lewis mieux connue dans le monde du cinéma -notamment- grâce à Natural Born Killers notamment afin de nous présenter leur nouvel opus Four on the Floor ». Quelques jeunes filles sises au premier rang hurlent. Elles portent, elles aussi, la plume immortalisée par la pochette de ce nouvel album. Le show de Juliette & Licks peut maintenant commencer? Car, en effet, si les compositions restent somme toutes assez primaires et pas toujours très inspirées, l'actrice-chanteuse sait très bien comment séduire son public et ne ménage pas ses efforts. Très tôt, elle a vite fait de se débarrasser de coiffe, chaussures et pied de micro pour se tortiller dans tous les sens, sauter, danser, voire même s'offrir une petite balade au sein d'un public survolté. Anciens et nouveaux morceaux se succèdent à un rythme effréné et la belle, en nage, de la tête aux pieds, ne cesse de se contorsionner. Solos appuyés. Juliette à genoux devant le guitariste. Solos appuyés. Danse de la pluie devant le batteur. Solos appuyés. A genoux devant le bassiste. Un peu de crowdsurfing à présent... Voilà qui semble avoir conquis le public venu chercher un peu de `Rock'n'Roll attitude'. Superbus at home? Message personnel à Chantal Lauby Cher Chantal, vous m'avez fait rire pendant toute mon adolescence. Hier soir, votre fille et sa bande m'ont fait passer un bon moment de rock péchu comme je les aime. Soyez donc doublement remercié.’Bon, ça c'est fait. Superbus à la Palestre au Cannet, donc... En première partie, Le Comte de Fourques. Sympathique bonhomme, il se produit au sein d’un line up classique. Un trio guitare/basse/batterie. Il se cherche encore un peu sur le plan musical de bonnes chansons mais qui ne se différencient pas vraiment du paysage actuel. Les textes sont plutôt bien trouvés ; mais une chose est sûre, il affiche une présence scénique indéniable. A suivre ensuite de l'attraction principale. Jennifer. Enfin. Précédée de sa bande. Placé dans la fosse entre la scène et le public, je me retrouve alors instantanément au milieu d’un public d'ados déchaînés. En particulier les filles, fringuées dans le style de la demoiselle. Le groupe lui-même maîtrisant assez précisément son look, on se croirait dans un film, et ce n'est pas désagréable à vivre. Sur scène, ses musiciens déjà sur les rails, Jennifer s'empare du micro, manifestant l'intension manifeste d'en user énergiquement. Le concert démarre en trombe, et se déroulera pratiquement sans aucun temps mort. Jennifer est évidemment bien plus qu'une jolie poupée bubblegum’ ; elle tient la scène avec panache, et est capable de mettre le public dans sa poche. Un exemple ? Lors des rituelles salutations de bienvenue, elle nous explique qu'ils ont un plaisir particulier à être à Cannes on n’est pas vraiment à Cannes ; mais bon, ne chipotons pas, Michel l'un des guitaristes et elle-même étant du coin. Il est donc rassurant de voir que cette ville peut engendrer autre chose que des mémères en manteau de spectacle, les garçons qui l'accompagnent ne sont pas en reste. Même si Superbus n'est sur le devant de la scène que depuis peu, c'est leur 3eme album et ils ont un sacré métier. Mouiller la chemise n'est pas qu'une image dans leur cas, à voir l'état de Patrice, l'un des deux guitaristes, et du peut regretter une trop grande homogénéité des chansons. Difficile souvent de les différencier. Il semble hélas que la scène ne les ait pas beaucoup inspirés du point de vue des réarrangements. Néanmoins le temps passe assez vite, et le groupe s'éclipse un court moment avant de revenir pour un long rappel, qui se termine en feu d'artifice une réserve vis-à-vis des jeux de lumières. Elles restent purement fonctionnelles pendant une bonne partie du concert. Ce n'est qu'au bout de quelques chansons qu'elles s'étofferont un peu ; en particulier à cause des trois lettres blanches 'W O W' qui servent de fond au décor. Elles sont judicieusement exploitées, changeant de couleur au gré des ambiances de chaque au final, un très bon concert. Allez les voir si vous en avez l'occasion. Plus... Le rock qui tue? Issu de Las Vegas, de The Killers est devenu un groupe majeur. Drivé par Brandon Flowers, il pratique un pop/rock solide, entraînant, énigmatique. Un style qui nous incite très souvent à battre du pied. Son premier album, Hot Fuss », recelait des hits comme “Mr Brightside” ou “Somebody told me”. Plus raffiné, Sam’s Town » le second opus regorge de chansons davantage faites sur mesure. Et en particulier des compos comme “Bones”, “Read my mind” ou encore “When you were young”. Embarras à l’entrée de l’Aéronef à Lille, pourtant réputé pour la ponctualité de ses concerts il faut faire la file une bonne vingtaine de minutes, en plein courant d’air, avant d’entrer dans la salle nordique. Et après une fouille minutieuse… Heureusement nous serons récompensés de notre patience, car le set fut vraiment à la hauteur. Sur le coup de 20h45, le quintet américain monte sur le podium. Le fond de la scène est tapissé par un panneau Sam’s Town, conférant au décor un petit air de salon du far-west où Brandon Flowers jouerait les Henry Fonda dans Once upon a time in the West’. Après un “Enterlude, we hope you’ll enjoy our show”, The Killers passent à l’attaque. Pendant une petite heure trente, ils vont aligner les morceaux de leurs deux CD en alternance. Le son est puissant, subtil, enflammé et direct. Les tubes s’enchaînaient rapidement, sans temps mort, et le public lillois, comme souvent d’ailleurs, se montre d’une grande ferveur. Dès l’ouverture, l’audience est plongée dans le bain, au propre comme au figuré. Au cours de ce “Sam’s Town”, de petites banderoles s’échappent du haut de la scène et tombent sur les spectateurs du premier rang, comme lors des grands shows organisés dans le cadre des élections américaines. La machine à hit peut démarrer “When you were young”, “Bones” et “Somebody told me” se succèdent. Le public est enthousiaste et restitue bien l’énergie libérée par les musiciens. Quelques ballades pop permettent de reprendre son souffle. A l’instar de “Jenny was a friend of mine”, “Smile like you mean it”, “Uncle Jonny” ou encore du remarquable “When you read my mind”. Souvent les chansons commencent par quelques accords de piano, en douceur. Mais ces ivoires boostent littéralement “Bling Confession of a king” et “Why I do keep counting”. Les claviers ne sont pas en reste et la voix de Flowers semble alors au sommet de son art. La première partie du show s’achève par “Mr Brightside”, que le public –apparemment guère fatigué– reprend en chœur. Le traditionnel rappel nous réservera cinq titres, dont un très new vave “Shadowplay/this river is wild” ce rythme de danse des années 80 ! ainsi que les très convaincants “For reasons unknown” et “All these things that I’ve done”. “Exitlude” clôturera ce spectacle d’excellente facture avant que le combo ne prenne congé de son public en formulant un “Exitlude, it’s good to have you with us”. Les Killers ont prouvé ce soir qu’ils ont aussi des planches en live’ ?!?!? ; mais surtout démontré qu’ils étaient capables d’y transposer la qualité de leur son studio… adaptation Bernard Dagnies Organisation FLP, Lille Rien à signaler Lily Allen a été la grande sensation pop de 2006. Mais elle est déjà reléguée au second plan en Grande-Bretagne, la nouvelle coqueluche féminine 'grande-gueule' étant à présent Amy Winehouse. Pas découragée pour un sou, Lily parcourt l'Europe afin de présenter son premier essai, Alright Still » via un passage d'abord annoncé le 27 février dernier au Cirque Royal et finalement déplacé à l'Ancienne Belgique. Une saloperie de grippe, c'est pas l'idéal pour se mêler à la populace d'un concert. C'est donc entre deux mouchoirs dans les gradins qu'on décidera d'observer le spectacle. En avant-programme, Stijn accomplit son show tout seul sur scène. Passant le plus clair de son temps à faire le mariole devant le public, on n'aura retenu de sa prestation que les excellents singles Hot & Sweaty » et Sex Junkie » qui seront parvenus à remuer deux ou trois personnes. Si, si, du deuxième étage, on les voyait bien, ces deux ou trois personnes. Et on en voyait aussi plus d'une s'emmerder ferme. Lily Allen n'allait pas changer la donne… Accompagnée d'un orchestre de sept mâles à son service, la pétillante Britannique a ouvert les festivités par LDN », enchaînant aussitôt sur Knock 'Em Out » et un Not Big » qu'elle dédicacera à tous les hommes peu gâtés par la nature. Durant tout le concert, Lily sautillera invariablement de droite à gauche, histoire de combler l'inconsistance de sa prestation. Inconsistance qui se ressentira d'autant plus par le fait qu'à trois reprises, la jeune femme bouchera les trous de sa playlist par des réinterprétations des titres tirés du répertoire de certains de ses compatriotes. A savoir, The Specials Blank Expression », Oh My God » des Kaiser Chiefs et Naïve » des Kooks, une formation qu'elle a pourtant en horreur. Le public aura également droit à quelques nouveaux morceaux dont Sunday Morning » et un très bon Absolutely Nothing ». Peu communicative avec son public, Lily s'excusera de l'état de sa voix dont le timbre commençait légèrement à se faire la malle. L'assistance a ensuite eu droit à d'assez plats Shame For You », Friday Night », Friend Of Mine », Littlest Things » et même au génial Everything's Just Wonderful », bien plus convaincant sur disque. Même le tube Smile » ne parviendra pas à faire monter la sauce. On comprend mieux maintenant le changement de salle. Il aurait été triste que la moitié du public s'endorme sur les sièges du Cirque Royal. En bref, Lily est une fille bien gentille mais son Alright, Still » est définitivement destiné aux platines de salon plutôt qu'à la scène. Organisation Live Nation Chez les Lennon, après John, Sean s'est fait un prénom... Le problème des 'fils de' qui suivent les traces d'un illustre parent, c'est qu'ils doivent subir la comparaison pratiquement tout au long de leur carrière. Pourtant, il suffit d'écouter son dernier album, "Friendly Fire", pour constater que Sean Ono Lennon s'est fait un prénom. On retrouve certes des échos de son père dans la voix heureusement pas celle de sa mère, diront certains et certaines mélodies, mais il s'est forgé son propre style et ne cherche aucunement à vivre sur son héritage paternel. Il le prouve également sur scène, en formation standard guitare/basse/batterie/clavier, se contentant même du rôle de second guitariste, le long d'une tournée européenne des clubs et petites salles sympas. C'est donc le Théâtre Lino Ventura de Nice, plein comme un œuf, qui accueillait ce spectacle. Il y avait même une première partie, à laquelle je n'ai pu assister pour des raisons personnelles. Un concert à l'image de l'album. Sean a d'ailleurs repris la plupart des titres de ce disque non, il n'y a pas eu de chanson des Beatles ni de John Lennon. Intelligente, fouillée mais sans excès, sa musique pop-rock recèle quelques très belles mélodies sa voix fait merveille sur le refrain de l'envoûtant "Parachute". Il s'exprime dans un français presque parfait entre chaque chanson, créant ainsi une ambiance conviviale parfaitement appropriée à ce type de concert. On notera sa tentative de recours au verlan pour nous expliquer qu'il préfère sa guitare électrique à l'acoustique 'plus roman... marrant à l'envers, roman, ça se dit chez vous ?' Le seul reproche que l'on pourrait adresser à ce concert concerne la constance du tempo d'une chanson à l'autre. On aurait bien aimé que le groupe se lâche un peu plus et sans inciter à la consommation de breuvages alcoolisés, je me suis dit que le verre de jus de tomate, sis au pied du guitariste, était symptomatique. Sean Lennon ose une chanson écrite 'la semaine dernière', explique-t-il, "Smoke and mirrors", puis les watts montent enfin sur "Headlights", dans une version nettement plus énergique que celle de l'album. Pour clore le set, "Would I be the one", reprise de Marc Bolan elle figure également sur l'album s'étire sur un instrumental très mélodique décidément le monsieur est doué pour cet exercice ce style, solo de guitare à la clé. Au début des rappels, il nous concède un petit bijou "Tomorrow", qu'il interprète seul à la sèche. Pendant que le reste du groupe le rejoint, Sean nous annonce que son frère Julian est présent dans la salle est-ce un scoop ou raconte-t-il toujours la même histoire à chaque concert. Puis la prestation s'achève en beauté par "Mystery Juice", extrait d' "Into the sun", son premier album. A cet instant, se libère une intensité qu'on aurait aimé vivre un peu plus souvent au cours de la soirée. En conclusion, cet excellent concert a laissé un goût de trop peu. On en redemande ! Sexe, moustache et Death From Above Signées sur le label italien Homesleep, les quatre Californiennes de The Ian Fays jouent un rock sautillant qui n'est pas sans rappeler Sleater Kinney, The Pipettes et Legoparty. Sara et Lizz, les deux jumelles, occupent le devant de la scène en robe à rayures noires et blanches, telles de jolies Daltoniennes. A leur gauche, Lena, dont le rôle s'avère limité titiller un triangle ou des clochettes comme s'il s'agissait d'un clitoris en cuivre ou taper dans ses mains d'un air concentré. Pour le reste rien de très excitant juste du rock indie au groove simpliste, qui ne rentrera sans doute jamais dans les annales et c'est écrit sans jeu de mot machiste. 'CSS Suxxx !!!', crie Lovefoxxx dans son collant pas sexy pour un sou. Entourée de ses quatre copines musiciennes et d'un mec qui martèle ses fûts, la petite Brésilienne sautille et sourit, jetant des œillades aguicheuses à la centaine de fans présents dans la Rotonde. 'C'est drôle, j'arrive à voir la tête de tout le monde, on s'croirait presque au zoo !', lance-t-elle, mutine, dans un éclat de rire. Les hits s'enchaînent, l'album y passe, du grandiose Alala » au faiblard Meeting Paris Hilton », qui sonne comme du Metric. Quelques personnes se dandinent gentiment, mais sinon l'ambiance est polie sur Off The Hook », Lovefoxxx descend dans l'arène, 04anse avec les premiers rangs, avant de remonter sur scène et d'oser un petit stage diving à la fin du concert, durant l'hymne Let's Make Love and Listen to Death From Above ». Un tube de l'année, que tout le monde semblait attendre pour enfin se lâcher, voire dodeliner de la tête. Il était temps. En rappel une cover amusante du Pretend We're Dead » des sauvageonnes L7, sans doute ce qu'écoutaient ces Brésiliennes quand elles avaient 10 ans. Ca fait beaucoup de 'mort' pour seulement deux chansons, mais il s'agit sans doute de la 'petite' - celle qui donne envie de 'faire l'amour' en écoutant Cansei De Ser Sexy. 'Marre d'être sexy' ? D'où le collant, sans doute, et la moustache oxygénée. Aye aye ayyyye !!! Lamour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout. - Une citation de Gustave Thibon. Métamorphoses. Amour et Psyché Accueil. APULEE L'Âne d'or ou les Métamorphoses Le Conte d'Amour et de Psyché IV, 28, 1 VI, 24, 4 3b. Chez les brigandsShangols. Jeannot et Mariette Pohádka o Honzíkovi a Marence 1980 de Karel Zeman. Encore un bien joli film tchécoslovaque de l’ami Zeman Les Aventures fantastiques Les meilleures citations d' amour et d' amitié Amour et. Vous trouverez ici les meilleures citations d'amour et d'amitié. Grâce à la citation du jour, vous pouvez lire et envoyer chaque jour une nouvelle citation d'amour Revival, Stephen King. Tout commence par un accident. Un car scolaire percute de plein fouet une voiture sur une petite route enneigée du Montana. L’accident est Souffle des Mots. Quand je lis, je ne suis pas la plus courageuse du monde, car les mots ont le pouvoir de m'effrayer comme si je me trouvais devant un film, avec des images encore MotàMots De la lecture avant toute chose Albin Michel, 4 janvier 2016, 416 pages. Présentation de l’éditeur Bénévole dans une association qui s’occupe d’enfants, Lina est partie poursuivre ses Comment écrire un poème d'amour leMagfemmes. De savant Accueil du Mag > Articles Saint Valentin > Comment écrire un poème d'amour Comment écrire un poème d'amour Envoyer une carteN'oublie jamais 2004 Films de Lover, films d'amour et. Nicholas Sparks est aux histoires d'amour ce que Michael Bay est aux films d'action un bourrin qui sait y faire. Ses nouvelles sont adaptées en films quatre pour Le blog de Cristalain Bienvenue sur cet espace d. Les Solaires par Anne Givaudan. 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